La grammaire est une chanson douce ( Erik Orsenna )

Publié le par fafaragorn

 

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Au terme de cette lecture j’étais à la fois déçu et content.
Déçu parce que je trouve que le livre donne une mauvaise impression au lecteur, celle qu’il est un imbécile et que l’auteur lui raconte ce qu’il doit lui narrer mais en termes simplistes, pour être sûr que ce lecteur à priori idiot puisse suivre. Maintenant si nous passons au-delà de l’aspect simpliste, c'est-à-dire la forme, le fond.
Les mots sont au centre de tout, ils sont dépeints d’un point de vue poétique qui ne manque pas d’étonner positivement. Un petit défaut : Les mots sont décrits pour leurs bonnes actions, mais qu’en est-il des mauvaises actions qui découlent des mots ? nothing nada rien sur cet aspect-là.
Il est clair qu’Orsenna veut à la fois rendre hommage au Petit prince de Saint-Exupéry, tout dans le livre renvoie à ce livre : la couverture, le style de narration, les dessins simples à l’aquarelle qui font échos à ceux du Petit Prince. Antoine de Saint-Exupéry fait d’ailleurs une brève apparition dans l’histoire mais chuttt ^^.
Les méthodes employées par les anti-mots rappellent fahrenheit 451 de Ray Bradbury.
En somme un assez bon livre écrit de façon poétique et avec de nombreuses métaphores, qui malgré quelques défauts mérite d’être lu.

 
« La Grammaire est une chanson douce
est une fantaisie joyeuse.
Judith, jeune adolescente, pourrait être la petite sœur d'Alice, l'héroïne de Lewis Carroll, précipitée dans un monde où les repères familiers sont bouleversés. Avec son frère aîné, Sébastien, elle voyage beaucoup : leurs parents sont séparés et vivent chacun d'un côté de l'Atlantique. Un jour, leur bateau fait naufrage et, seuls rescapés, ils échouent miraculeusement sur une île inconnue. Accueillis par Monsieur Henri, un musicien poète et charmeur, ils découvriront un territoire magique où les mots mènent leur vie : ils se déguisent, se maquillent, se marient.
C'est une promenade dans la ville des mots, pleine d'humour et de poésie, où les règles s'énoncent avec légèreté. Les tribus de verbes et d'adjectifs, les horloges du présent et du passé s'apprivoisent peu à peu, au rythme des chansons douces de Monsieur Henri. »

 
8,5/10

Publié dans Livres

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